Visites de S.A.S. le Prince Souverain dans les anciens fiefs de la dynastie

Le 12 septembre, S.A.S. le Prince Albert II est accueilli à Romans-sur-Isère.
Cette ville fait partie de l’ancien duché de Valentinois que le roi Louis XIII avait accordé en 1642 au prince Honoré II en application du traité de Péronne, signé le 14 septembre 1641 soit 378 ans jour pour jour, le roi Louis XIII a accordé le duché de Valentinois au prince Honoré II de Monaco. Avant que le titre ne soit accordé aux souverains monégasques, il avait été porté par César Borgia ou Diane de Poitiers.
Jusqu’en 1419, le Valentinois n’était pas encore un duché mais seulement un comté dont les origines remontent jusqu’en 879.
À partir de 1919, le titre devint monégasque (la France ayant aboli la monarchie, les titres français sont devenus honorifiques), et le prince Louis II (lui-même duc de Valentinois, encore sous la tutelle de la noblesse française) choisit de titrer sa fille légitimée Charlotte, duchesse de Valentinois. Charlotte devient la première duchesse de Valentinois en tant que titre monégasque. Depuis la mort de Rainier III, le prince Albert II est duc de Valentinois.

Le Souverain effectue d’abord une visite privée au Musée international de la chaussure. La collection, abritée dans l’ancien couvent de la Visitation, est un témoignage de l’histoire de l’industrie romanaise tournée vers la tannerie et la confection de chaussures de luxes. À la fin de Sa visite, le Souverain offrira une paire de chaussures ayant été portée lors de l’une de ses explorations polaires. Cette paire rejoindra les collections du Musée, qui comprennent déjà des souliers ayant appartenus au Prince Rainier et à la Princesse Grace.

Après un accueil républicain sur le parvis de la Collégiale Saint-Barnard, dont l’édification a débuté au XIe siècle, une plaque commémorative fut dévoilée par le Prince Albert II. La princesse Catherine-Charlotte de Gramont, épouse du prince Louis Ier, avait déjà été accueillie, à la fin d’octobre 1661, par les Romanais devant la collégiale. L’un des anciens registres de la ville porte la mention de cette visite.